édito : temps réel ?
Amies lectrices,
amis lecteurs,
et vous qui par hasard tombez sur ces pages,
21 juin, l'équinoxe : l'heure sonnait de signer le quatorzième Rapport d'activités de la Fondation pour plus de vie dans l'art, et plus d'art dans la vie, exercice 2011, 2012. Mais ce premier semestre Vingt douze, pour tout vous dire et ne rien vous cacher, me laissait un goût d'inachevé, de temps suspendu.
En vérité, la fin du monde ne me préoccupe pas – c'est le début du temps nouveau qui m'intéresse !... celui qui se profile à l'horizon éventuel des vues humaines, comme «ultime chance».
Quand je vois les torches brûler en haut des forages, détruisant humains et terres en toute liberté sur plusieurs continents, je rêve de pouvoir déblayer sans délai toutes nos automobiles, tondeuses, tronçonneuses, débroussailleuses, déneigeuses et chauffages à gaz pour satisfaire sans hydrocarbures (ni atome) les mêmes besoins - quelques animaux y sont invités, et des humains qui savent faire.
Rassurez-vous : maintenant que tout le monde est au courant de la situation, plus besoin de réitérer la liste des dégâts avérés et en puissance, dont il faut se préoccuper. On peut songer aux méthodes qui n'engendrent pas de nuisances (ou presque), les mettre en pratique, les développer ; parier que devenus «inutiles» tous ces méfaits morbides et mortifères vont disparaître ?... pourquoi pas ?
PANTERE À LA CHASSE AUX TORCHES