«Voilà que tu respires,
et que tu l’entends
pour la première fois».
Ce sont les derniers mots d’Arsène Klop, atteint d’une brusque cécité, dans le film de Jean-François Amiguet comme dans la pièce de François Chaffin dont il s’inspire.
Où le portrait de cet auteur et de la troupe qui partage avec lui toutes ces aventures doit-il s’arrêter ? l’écriture avec les autres, prisonniers, lycéens ou quidams, l’animation de ses lieux d’implantation en Essonne, «aller à la rencontre des habitants, des artistes, faire fête, ruer dans les box, festival des mots, même s’il pleut et que le chemin est mal indiqué, se retrouver ensemble, mettre du spectacle dans nos soupes !»… autant d’«utilités publiques» auxquelles s’adonne la Compagnie, en ces banlieues comme aux quatre coins de la France.