Colines : le chant des voûtes, page 2

On poussa l’aventure jusqu’à imaginer en voûtes «libres» (briques), une charpente autoporteuse coiffée d’une toiture végétalisée ; mais le problème d’adaptation des voûtes aux façades, et des façades aux voûtes, conjugué à celui des allures et toitures requises par le droit de construction, rendaient cette formule «intégrale» moins convaincante qu’on l’espérait.

La typologie locale «bois et pierre» n’est pas trop difficile à interpréter, chanvre aux murs, poteaux poutres et charpente en bois, recourant aux voûtes pour le rez et l’escalier «seulement», avec une faible influence de celles-ci sur les façades… mais (si possible), les toits cultivés engendreront le Naturalisme des formes, répondant à la tactilité des murs et des couleurs.
 
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Quelques années plus tard, on avait trouvé un terrain, et un architecte capable de comprendre où on voulait en venir : à savoir deux maisonnettes bioclimatiques et Naturalistes. Le développement se fit à partir de maquettes, bien réelles au centième, de la parcelle et de ses voisins immédiats (dont la fameuse colline).

Quant au mode constructif, l’architecte Pascal Paté et nous, avions les idées larges : apprenant que les artisans Pittet, qui font déjà des murs en chanvre projeté, pourraient réaliser notre projet sous forme de voûtes sarrasines, sans hésiter on s’engouffra dans cette recherche avec enthousiasme.