Je lis aussi que ce que je nommais «télépathie générale», sur laquelle je comptais pour nous sortir d’affaire (voir précédents Rapports), porte dorénavant le nom scientifique de «créatifs culturels», ou «créateurs de culture» : fort intéressante découverte de la sociologie à la fin du siècle dernier, ces populations atypiques totaliseraient un bon quart des (vastes) échantillons étudiés aux Amériques et en Europe – dont deux bons tiers de femmes !?…
Il s’agit bien de centaines de millions de personnes de tous âges, qui ne se reconnaissant ni dans les valeurs «traditionnelles», ni dans les «modernes», ni dans business as usual, préfèrent tenter d’autres façons de vivre et de «produire» – et tendent à abandonner les formules héritées du patriarcat multimillénaire…
Conquérir, posséder, dominer, accumuler – toutes les violences que ça inflige et même les lois de la finance, font-elles partie du génome humain ?… là-dessus je n’ai pas trouvé toutes les réponses, tant il y en a ; du sinistre de comptoir «de tous temps c’était pareil» à des explorations d’époques (certes lointaines), ou de populations (certes éradiquées), aux comportements sociaux tout-à-fait différents – voire paisibles… sacrés paradigmes !
En pleine médiarrhée, ce sont de simples livres qui ont satisfait ma curiosité inquiète, sur des sujets qui brûlaient ma tête. On voit plutôt ce qu’on regarde, mon optimisme natif cherchait à se nourrir comme mon ventre : le plus sainement possible, dans un monde méchamment toxique. Je vous ouvre le jardin, à vous d’explorer si ça vous amuse, les fraîches cultures qu’on y trouve !
La plate-bande à côté, c’est le générique – de fin, même si rien n’est fini, même pas l’univers courbé qui s’étend encore et encore, paraît-il. Hé bien, les Pitres, c’est un peu pareil.
Dans l’attente de vous lire, ou de vous écouter.
Guy Michaud, fondateur